L'oiseau feuille

L'oiseau feuille

Le bonheur

La première à droite après l'infini...

Derrière l'horizon

Derrière l'horizon

Une simple prière

Trace un trait
Creuse la Terre
Entre ici et hier
Les ongles pleins de souvenirs
Contemple ce trou
Dépose en lui ta Lumière
Recouvre le de ton présent
Sans espoir, sans envie,
Sans besoin à satisfaire
Le faire
C'est Tout !


vendredi 5 juin 2009

Je suis

Je suis le cœur qui envie et la main qui repousse
Je suis la réponse et le silence
Je suis la tentative et le glaive sur la nuque
Je suis l’eau qui jaillit en direction du ciel et la courbe de sa chute
Je suis le vent qui souffle et la course des nuages
Je suis le pain à l’écorce ferme, croustillante, et à la mie tendre et offerte
Je suis un sourire qui s’échappe et le regard discret qui le rejoint
Je suis la simple nappe qui couvre votre table et où viennent se poser les rîtes de la faim
Je suis la teinte claire d’un songe, juste et pur, et l’ombre attentive de toute réalité
Je suis le besoin de se dire et l’envie souple d’écouter
Je suis la larme qui délivre et le geste qui s’offre
Je suis tous chemins, toutes routes, et le vert caressant entre elles
Je suis le tonnerre qui gronde et l’esprit vif qui jaillit
Je suis la note qui vous fonde et l’instrument qui vous vieillit
Je suis autant de certitudes légères que de doutes affirmés
Je suis le couchant et le lever
Je suis le renoncement et la douce prière
Je suis le gai matin et son engagement
Je suis le corps transit et l’âme pétrie de fièvres
Je suis la fin des songes quand l’aube rampe sur nos êtres
Je suis un coup de foudre dans un ciel sans orage, fait d’or et d’insouciance, de plomb et de lucidité
Je suis le cœur enclin et la raison qui s’en défend
Je suis de toute part, éparpillé aux quatre vents
Je suis l’approche du retard où l’on gagne plus que le temps
Je suis le rien qui s’interpelle et le tout face au néant
Je suis le cercle qui se repose en son centre où tout est possible
Je suis les lignes qui font scandales et l’être en trop qui les fredonne
Je suis la plus haute des cimes et le plus profond des océans
Et je suis sans doute un rien distrait, ayant oublié la formule pour rendre au beau sa vérité…
Mais le beau est dans le geste, une tentative éclairée !

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Sourire

Il te suffit de demander
Avec précision et finesse
Ce qui te convient le mieux

Donne ta main sans la fermer
Surprends toi puis caresse
La vie, comme un nouveau né !

Un peu de douceur...

On a tous raison...et tous tort